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Pourquoi vouloir un enfant et pourquoi, en définitive, y renoncer ? Qui ose aborder ces si dérangeantes questions alors que tant d’existences se modèlent sur le «Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants» ? Cette femme, à l’orée des 40 ans, date fatidique d’une existence au regard de l’obligation de procréation, nous regarde droit dans les yeux. Beau visage plein et entier au regard triste. «J’ai 37 ans et je pense que j’aurai pas d’enfant. J’ai pas dit que j’en veux pas. J’ai dit que j’en aurai pas.» Ce n’est pas une décision prise sur un coup de tête mais un long cheminement existentiel, l’histoire d’une part de vie racontée dans la BD de Catherine Gauthier, Je pense que j’en aurai pas (Equateurs). Une plongée dans le monde ultrasensible, peuplé de sentiments et de pensées contradictoires, d’une femme qui a vécu en couple et puis plus, qui a cru avoir des enfants et en fait non.
Remplir les cases de la perfection
Interroger son désir d’enfant, c’est se retourner sur son enfance, aller chercher cette petite fille qu’on était ou qu’on est encore (un peu). Peut-on avoir un enfant quand on ne se sent pas vraiment adulte ? P
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