Après quinze mois d’un conflit meurtrier dans la bande de Gaza, Israël et le Hamas ont conclu un accord de cessez-le-feu historique à l’issue de longues négociations au Qatar. Ce cessez-le-feu, annoncé par Joe Biden depuis la Maison-Blanche, doit entrer en vigueur dimanche 17 janvier et pourrait marquer une avancée majeure vers la fin des hostilités dans la région.
Comment va se dérouler le cessez-le-feu ?
Cet accord de cessez-le-feu se déroulera en trois phases.
- Première phase : trêve temporaire de six semaines, libération de 33 otages israéliens détenus par le Hamas et libération d’un nombre important de prisonniers palestiniens par Israël. Retrait progressif des forces israéliennes de certaines zones de Gaza.
- Deuxième phase : cessez-le-feu permanent, libération de tous les otages restants, poursuite du retrait des troupes israéliennes de Gaza et discussions sur des garanties de sécurité mutuelles.
- Troisième phase : reconstruction de la bande de Gaza, supervisée par l’Egypte, le Qatar et l’ONU.
Comment Israël et le Hamas ont-ils réagi ?
En Israël, les réactions sont mitigées. Certains saluent l’accord, d’autres s’inquiètent des concessions faites au Hamas. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou espère apaiser les critiques. Des membres de la coalition gouvernementale expriment des réserves sur la libération des prisonniers palestiniens.
Le Hamas perçoit l’accord comme une victoire. « Notre résistance a payé », déclare Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas. Il appelle à la vigilance et à la responsabilité d’Israël.
Quelles sont les réactions dans le monde ?
Le président américain Joe Biden salue un « tournant décisif » et remercie les médiateurs. En Europe, Emmanuel Macron exprime son soulagement et appelle au respect de l’accord. L’Union européenne soutient l’accord et appelle à son respect.
Dans le monde arabe, l’Egypte et le Qatar saluent l’accord et soulignent la nécessité de poursuivre les efforts diplomatiques. « L’Egypte continuera de travailler pour la stabilité et la dignité de Gaza », déclare le ministre égyptien des Affaires étrangères.
Quelles sont les prochaines étapes ?
La reconstruction de Gaza nécessitera des investissements importants. La question de la gouvernance de l’enclave reste en suspens. Israël refuse toute implication du Hamas, tandis que la légitimité de l’Autorité palestinienne est remise en question.
La communauté internationale devra assurer un suivi étroit de la mise en œuvre de l’accord. Les Nations unies mettront en place une mission de suivi. Les prochains jours seront déterminants, notamment le vote du gouvernement israélien sur l’accord.
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