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Loin du marasme national brandi par quantité d’électeurs comme un irrévocable motif de rejet, ou de punition, à l’endroit du Parti démocrate du président Biden, un saisissant microclimat baigne les environs de la galerie commerciale fanée de Brownsville où l’on s’est garé. C’est pourtant l’un des coins les plus défavorisés de l’ouest rural du Tennessee – en orbite de la métropole de Memphis. Cet après-midi-là, comme tous les jours depuis près de trois ans, nous dit-on, le bureau 386 du syndicat Laborers’ International Union of North America (dit «LiUNA»), logé dans un local sans qualité, diffuse un enthousiasme et un optimisme quasi béats… Toutes choses auxquelles le coordinateur missionné par l’organisation, l’expérimenté William Cardenas, donne cet autre joli nom : «Le progrès.»
«C’est ce que je vois autour de moi ici, et dans tellement d’autres endroits du Sud profond dont on parle peu ou pas : on peut sentir la prospérité dans l’air», s’emballe-t-il avec son débit rapide et nerveux de New-Yorkais d’origine, qui a établi en Floride la base de sa vie et son œuvre d’activiste pour «la dignité» des travailleurs. A 56 ans, cela fait trente-cinq mois qu’il est posté là, à orchestrer l’embauche et la formation d’ouvriers pour l
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