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TRIBUNE
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Alors que le budget 2025 de l’Education nationale prévoit la suppression de 4 000 postes d’enseignants, l’un des responsables du think tank VersLeHaut rappelle que l’effort d’éducation doit mieux répondre aux besoins des jeunes qui ne trouvent pas à l’Ecole les ingrédients dont ils ont besoin pour grandir et envisager l’avenir.
par Guillaume Prévost, délégué général du think tank dédié aux jeunes et à l’éducation : VersLeHaut
Le projet de finances 2025 pour l’Education nationale voit la suppression de 4 000 emplois d’enseignants, partiellement compensés par la création de 2 000 postes d’auxiliaires éducatifs, dans une enveloppe globalement préservée de l’effort budgétaire. L’inévitable joute entre le ministère et les syndicats enseignants occulte pourtant l’ampleur des nécessaires transformations du service public d’éducation.
Au-delà des aléas politiques, cette inflexion est d’abord due à la chute des naissances observée depuis 2015, qui ramènera le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés de 12 millions au début de la décennie à 11 millions en 2030. A cette tendance quantitative s’ajoute un effet qualitatif, qui voit le déplacement de l’effort vers des dispositifs hors l’Ecole, destinés à répondre aux difficultés d’insertion des jeunes.
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Quelques rappels utiles : parmi les dépenses publiques, le budget de l’Education nationale se distingue par la part des salaires, qui représente 94 % des 88 milliards d’euros qui lui sont attribués. A titre de comparaison, les salaires ne représentent que 81 % des 26 milliards de la mission sécurité qui regroupe les crédits de la police, de la gendarmerie ou de la sécurité civile. Au total, à la rentrée 2023, l’Education nationale employait 85
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