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C’est un écheveau de signes et d’élans contraires, un triste oxymore planté dans la neige, qui ramasse les contradictions identitaires gangrenant depuis toujours la promesse du rêve américain. Au bord d’une route du sud de la ville de Springfield, dans l’Ohio, sur le parking attenant aux petites échoppes d’un vendeur de voitures d’occasion et d’un coiffeur, on a installé une réplique en plâtre peint de la statue de la Liberté brandissant à hauteur d’homme sa torche à l’attention des «fatigués», «pauvres», «déshérités» et autres «cohortes qui aspirent à vivre libre», comme le clame à New York le poème sur son socle.
Juste au-dessus, flotte et pavoise un imposant drapeau «Trump 2024», en soutien à celui qui mi-septembre avait déchaîné sur la ville et en particulier son importante communauté haïtienne une violente campagne de haine, en relayant une rumeur xénophobe – le tristement fameux «Ils mangent les chiens. Les gens qui sont arrivés… mangent les chats. Ils mangent… les animaux de compagnie des
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