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Aussi loin qu’on s’en souvienne, on a toujours eu un kebab préféré. Dans la cour du collège, les débats étaient intenses pour déterminer quel était le meilleur grec de la ville. Oui, à l’époque on appelait «grec» – l’auteur de ces lignes a grandi en Ile-de-France – ce sandwich populaire au pain débordant de viande marinée et grillée à la broche, accompagné de frites surnuméraires et de la sainte trinité salade-tomates-oignons. Pour 22 francs, c’était un repas de fête servi dans une barquette en polystyrène. Et à Gennevilliers, c’était clairement Tonton Mayonnaise qui tirait son épingle du jeu. Du moins, c’est ce qu’on a toujours défendu. C’est là qu’il fallait aller et pas ailleurs.
Le lycée a succédé au collège et avec lui s’est élargi le rayon de nos explorations. Premières soirées au cœur de Paris, découverte des grecs de Saint-Michel – vraiment grecs, ceux-là, à en perdre son latin. Nouveau sandwich préféré : une échoppe de la rue Saint-André-des-Arts où la viande était servie dans une galette maison et les frites saupoudrées de zaatar. Le cuistot était sûrement libanais. Puis on a visité Berlin, ses boîtes de nuit à 5 euros et
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