David Lynch, mystère et tête de gomme

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Cet article a été publié dans Libération du 12 juillet 1994. Nous vous le reproposons à l’occasion de la mort du cinéaste, jeudi 17 janvier.

La ressortie d’Eraserhead est une bonne occasion d’aller demander quoi de neuf à monsieur Lynch qui, depuis la période enfiévrée et démultipliée d’il y a trois ou quatre ans (culminant avec son autodafé cannois, Fire, Walk With Me), semble garder un profil singulièrement bas ces derniers temps. Quand on l’a trouvé dans les locaux d’Asymetrical, son bureau au cœur le plus noir d’HolIywood à quelques mètres de Sunset, il terminait une pub pour Langerfield et recevait la visite de Pierre Edelman, monsieur Ciby ici, une compagnie qui se pose peut-être les mêmes questions que nous avec nettement plus d’anxiété puisqu’ils sont en affaires avec Lynch. C’est dans une atmosphère de parloir, paquet de cigarettes sur table rase, que David Lynch a parlé d’Eraserhead comme du pays qu’il n’a jamais cessé d’aimer et qui lui a pratiquement donné le jour. Un David Lynch aux yeux battus, visiblement surmené, mais comme toujours excité comme une puce dès qu’on parle d’Henry, de Mary, du bébé, de la voisine de palier ou de l’horrible/délicieuse belle-famille d’Eraserhead. La restauration de son premier film a mis plus de temps

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