Aide humanitaire à Gaza : l’immense défi de la trêve

C’est une nouvelle à laquelle les habitants de Gaza n’osaient plus croire. Après quinze mois d’une guerre destructrice, Israël et le Hamas ont réussi à s’entendre sur un accord de cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne. Dès ce dimanche, les bombes se tairont, les étals des marchés commenceront à grossir, et les nuits ne seront plus troublées par le bruit et la lumière des drones meurtriers.

Les scènes de liesse qui ont éclaté aux quatre coins du territoire, mercredi soir, ont très vite été stoppées par l’armée israélienne. Les Gazaouis, qui vivent leur cinquième guerre depuis 2008, savent que les heures précédant un cessez-le-feu sont souvent les plus violentes. Depuis mercredi, au moins 200 personnes ont été tuées par des bombardements.

Environ 600 camions d’aide humanitaire

Dans la bande de Gaza, la joie des Palestiniens est tempérée par le chagrin. «Paix aux âmes perdues, force et justice aux survivants. Il est temps de pleurer et d’enterrer nos morts, de soigner nos blessés et de secourir un peuple martyrisé», témoigne Loai, un habitant déplacé dans la ville de Deir el-Balah, par message. Officiellement, la guerre a coûté la vie à plus de 46 000 personnes à Gaz

Libération