Incendies à Los Angeles : l’impact majeur sur l’eau, l’air, la faune et la flore

Incendies à Los Angeles : l’impact majeur sur l’eau, l’air, la faune et la flore

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Au 6200 Hollywood Boulevard, près du célèbre magasin de musique Amoeba, un petit stand attire les foules dans la rue.

Intrigués par l’affiche qui avertit que “Les fumées d’incendie sont un poison”, les passants choisissent leur masque N95, censé filtrer au moins 95 % des particules en suspension dans l’air, offerts grâce à des dons.

Alors que les feux qui brûlent depuis douze jours sont contenus à 52 % pour celui de l’ouest de la ville et à 81 % pour celui de l’est, qu’une odeur de brûlé plane encore sur certains quartiers de Los Angeles, et que les sirènes des camions de pompiers retentissent toujours, les Angelenos portent des masques, inquiets que l’après-incendie soit plus dangereux que le feu lui-même.

L’indice de qualité de l’air (AQI) mis à disposition du public serait rassurant avec ses niveaux 1 et 2 sur une échelle de 6, s’il n’était pas aussi restrictif : il ne prend en compte que cinq polluants courants, dont l’ozone et le monoxyde de carbone.

“De nombreux polluants atmosphériques ne sont pas mesurés, notamment les toxines en suspension libérées par les structures en feu comme l’amiante, le cuivre ou le plomb”, regrette Juliet Christian-Smith, directrice régionale des États de l’Ouest de l’Union of Concerned Scientists, une association qui plaide pour “une meilleure surveillance de la qualité de l’air pour comprendre pleinement la pollution et les risques sanitaires posés par les feux”.

Le Monde

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