Sabrina Ouazani, touche atout

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Soudain, il y a comme un bug. Une rayure sur le disque. «Putain, je veux trop faire un film d’horreur», «J’adore les films d’horreur», «Je veux trop en faire», «J’aimerais trop qu’on en fasse un bon, un puissant, un flippant en France, j’espère que j’en serai.» A l’évocation de cette carte manquante dans le jeu de Sabrina Ouazani, l’actrice de 36 ans s’anime, le visage illuminé, l’enthousiasme bégayant, à deux doigts de nous faire regretter de s’être pointés au rendez-vous sans scénario. C’est simple : elle veut tout essayer.

En vingt-trois ans de carrière, elle a eu le temps de cocher pas mal de cases. Le cinéma d’auteur, elle qui déboule dans le milieu au hasard d’un casting sauvage pour l’Esquive, d’Abdellatif Kechiche, la comédie avec Taxi 5, l’action violente avec Kali. Elle fait le grand écart entre le contemplatif Des Hommes et des Dieux et le potache Pattaya, entre le délicat Break et la série survoltée Plan cœur.

En ce moment encore : la voilà en Athos dans Toutes pour une, révision féministe des Trois Mousquetaires par Houda Benyamina, et sur les planches en Hermia dans le Songe d’une nuit d’été, elle qui a toujours rêvé de se frotter à Shakespeare. «C’est ça, sa force, juge sa meilleure amie, Sana Amri. On voit des comédiennes qui font toujours la même chose et, à un

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