Investiture de Donald Trump : Pour les services secrets français, « le risque d'attentats n'est pas écarté »

Investiture de Donald Trump : Pour les services secrets français, « le risque d’attentats n’est pas écarté »

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L’arrivée de Donald Trump à la présidence américaine a suscité des inquiétudes quant à l’impact sur les équilibres géopolitiques. Toutefois, les relations entre les services de renseignement français et américains devraient rester stables.

Nicolas Lerner, directeur général de la DGSE, a déclaré que la coopération avec les États-Unis est cruciale pour la sécurité mutuelle.

Relations immuables

Même lors de tensions diplomatiques, la coopération entre les services de renseignement n’a pas été affectée. Raphaël Ramos, historien, souligne que “même en 2003, au pire moment des relations entre les États-Unis et la France, le froid diplomatique n’a pas eu d’impact sur la coopération des services”.

Nicolas Lerner a déclaré que le partenariat stratégique n’a pas souffert sous Trump et qu’il ne peut “pas imaginer qu’une inflexion politique vienne fragiliser une coopération bilatérale qui remonte à la Seconde Guerre mondiale”.

Impact sur les officiers de renseignement

Alain Chouet, ancien chef du service renseignement de la DGSE, estime que les changements politiques ont peu d’impact sur les officiers de renseignement.

“Les services ont tendance à lisser les changements de régime, on travaille sur le long terme et les vaguelettes politiques nous atteignent peu”, a-t-il déclaré.

Précautions françaises

Cependant, certaines situations peuvent amener les renseignements français à être plus prudents.

Clément Renault, historien, rappelle la “gestion très problématique et désinvolte des informations sensibles” par Trump, comme la divulgation d’informations sur une source d’un partenaire au sein de l’État islamique.

Politisation potentiellement déstabilisante

La défiance de Trump envers ses propres services de renseignement pourrait changer la donne.

La nomination de John Ratcliffe à la tête de la CIA, un homme “avec peu d’expérience en la matière, loyal et dévoué à Donald Trump”, pourrait avoir un impact à terme, selon Raphaël Ramos.

Cela pourrait entraîner des purges, des démissions ou des retards dans la prise de décisions.

Intérêts mutuels

Malgré ces inquiétudes, les États-Unis restent un allié.

Pour que les relations des renseignements soient réellement altérées, il faudrait que l’Amérique de Trump “entre en confrontation économique, technologique, militaire avec la France ou l’Europe”, selon Alain Chouet.

Cependant, il estime que cette hypothèse est peu probable car “l’administration américaine a besoin d’échanges apaisés avec les Européens”.

20 Minutes

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