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Premier jugement dans l’affaire des lingots d’or cachés de Jean-Marie Le Pen. Devant la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, l’ancien majordome du fondateur du FN, Gérald Gérin, 51 ans, a écopé ce mardi 21 janvier de deux ans de prison avec sursis pour «fraude fiscale», «fraude fiscale aggravée» et «blanchiment». La peine rendue est plus sévère que celle requise par le parquet contre lui en décembre, lors de son procès : il avait demandé dix-huit mois de prison avec sursis, ainsi qu’une amende de 230 000 euros, soit 10 % des avoirs dissimulés, auxquels Gérald Gérin a échappés, en raison de sa situation financière. Le tribunal a en outre ordonné la confiscation de près de 2 millions d’euros correspondant au produit de l’infraction. Gérin, qui dispose de 10 jours pour interjeter appel, était soupçonné de n’être qu’un simple prête-nom pour dissimuler les lingots cachés du couple Le Pen.
L’homme a été pendant des années après 1994 un proche collaborateur de Jean-Marie Le Pen, successivement son majordome, assistant parlementaire à Bruxelles, community manager ainsi que trésorier de deux de ses micropartis (Cotelec et Promelec). Il est condamné pour avoir dissimulé au fisc, entre 2008 et 2015, un trust basé aux îles Vierges britanniques et géré à Genève, abritant 2,2 mil
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