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Les salles de restaurants communautaires sonnaient creux, lundi 20 janvier, dans des quartiers populaires de New York, Denver, San Antonio ou Chicago, au soir du retour au pouvoir de Donald Trump. La clientèle d’habitués préférait se tenir à l’écart des lieux fréquentés par une large population issue de l’immigration récente. Dans les grandes métropoles démocrates, on a aussi recensé de nombreux employés manquant à l’appel au travail le lendemain matin, terrés chez eux pour éviter de s’exposer à l’un des raids encore vantés la veille comme imminents, en direct sur Fox News, par Tom Homan. «Attendez de voir demain matin 6 heures, faisait miroiter le patron de la répression migratoire au sein de la nouvelle administration, dont les sempiternelles rodomontades de gros dur figuraient, à l’évidence, sur la fiche de poste. On va enlever les menottes que Biden a mises aux forces de l’ordre pour les coller aux “bads guys”.»
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Des médias locaux décrivent donc des quartiers entiers réduits à l’état de zones fantômes, avec des commerces désertés, comme dans le très hispanique Little Village de Chicago, où le trafic piéton aurait fondu de plus 50 % selon une évaluation de la Chambre de commerce auprès de 400 enseignes, souvent catastrophées de voir leur activité plo
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