Procès d’un féminicide aux assises de Niort : «Lui, c’est le degré zéro de l’altérité, elle, c’était tout le contraire»

Procès d’un féminicide aux assises de Niort : «Lui, c’est le degré zéro de l’altérité, elle, c’était tout le contraire»

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«Patricia nous parle.» Cette phrase, Me Fabien Arakélian, conseil des parties civiles, l’a martelée pendant trois jours. Dans sa plaidoirie ce mercredi 22 janvier, il s’est même présenté comme «l’avocat de Patricia G., ne serait-ce que symboliquement». C’est une des particularités de ce dossier de féminicide : il aura été donné à «entendre» la victime à l’audience. D’abord, grâce à une plainte déposée un mois avant les faits. Ensuite, à travers des échanges de messages avec un amant à distance. Et ce jusqu’à quelques heures avant le meurtre du 11 juin 2022 à son domicile de Val-en-Vignes, dans les Deux-Sèvres.

A la barre

Patricia G. avait 51 ans, elle était mère de famille. Ses quatre filles, Angelina, Brenda, Lydia et Cassandra auront été présentes du début à la fin de l’audience. La première a tenu à rester dans l’immense salle des assises pendant que la cour diffusait les photographies choquantes du «surmeurtre» de sa mère. Le terme, choisi à dessein par l’avocate générale pendant les réquisitions le lendemain, désigne un meurtre particulièrement violent, avec la volonté d’anéantir et de déshumaniser la victime.

Du «prince charmant» à «l’homme violent»

Au tribunal judiciaire de Niort, on aura beaucoup entendu Yunus C. qualifier son ex-conjointe de «menteuse», de «

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