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Cette fois, le risque ne vient pas directement de l’extérieur. Il est intérieur et mobilise de plus en plus les autorités taïwanaises qui évoquent des actions constituant une «menace sérieuse» pour «la sécurité nationale et la stabilité sociale» et justifiant une nouvelle réponse judiciaire. Mercredi 22 janvier, le bureau du procureur général de Taiwan a inculpé un lieutenant général de l’armée à la retraite, Kao An-kuo, et cinq autres personnes pour collusion avec la Chine. Transférés à la Haute Cour de Taiwan et placés en détention avec interdiction de tout contact avec l’extérieur, les six accusés sont soupçonnés d’avoir enfreint la loi sur la sécurité nationale. Ils auraient créé à Taïwan une organisation destinée à aider le régime de Xi Jinping dans l’éventualité d’une invasion militaire. Ce groupe pro-unification appelé «gouvernement militaire de la République de Chine Taiwan» prévoyait d’agir en tant que collaborateur armé et force supplétive de l’Armée populaire de libération (APL).
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Selon les procureurs, le «gouvernement militaire» de Kao An-kuo a reçu des fonds de la Chine d’un montant avoisinant les 9,62 millions de dollars taïwanais (plus de 281 000 euros). Ces sommes devaient financer et équiper des unités armées et des bases opérationnelles à Taiwan afin de faciliter le renversement du gouvernement. L’ex-général est poursuivi pour violation des articles 2 et 7 de la
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