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Alors que le Sénat a adopté, ce jeudi 23 janvier, une mouture sérieusement rabotée du projet de loi de finances pour 2025, la suite des festivités est attendue en commission mixte paritaire le 30 janvier. Quatorze députés et sénateurs, chargés de représenter les équilibres politiques des deux chambres, auront pour mission de trouver un accord sur la copie finale du texte. Deux choix s’offrent ensuite au gouvernement : soumettre cette version au vote des députés, ou utiliser l’article 49.3 de la Constitution, qui lui permet d’apporter d’ultimes modifications. Le député LR des Hauts-de-Seine et chef de file du groupe Droite républicaine à l’Assemblée sur les finances publiques, Jean-Didier Berger, admet être prêt à «faire des concessions» aux socialistes, à «condition […] qu’elles ne soient pas contradictoires» avec la «baisse de la dépense publique».
Quelles sont les grandes orientations défendues par Les Républicains dans la discussion budgétaire ?
C’est de faire baisser la dépense publique de la France, sans accroître la pression fiscale. Si augmenter les impôts permettait de réduire le déficit public, nous serions bien mieux classés, alors que n
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