JO de Paris 2024 : la limitation de la circulation a amélioré la qualité de l’air dans la capitale

JO de Paris 2024 : la limitation de la circulation a amélioré la qualité de l’air dans la capitale

Главная страница » JO de Paris 2024 : la limitation de la circulation a amélioré la qualité de l’air dans la capitale

Les kafkaïens QR Code et autres délimitations colorées mis en place pendant les Jeux olympiques auront au moins permis aux Parisiens de mieux respirer. L’association indépendante Airparif a publié ce vendredi 24 janvier une évaluation de la qualité de l’air mesurée pendant les Jeux olympiques et paralympiques. D’après les résultats de l’association, la quantité de dioxyde d’azote dans l’air, ce gaz particulièrement toxique rejeté par le trafic routier, a largement diminué sur certains axes routiers, au cœur de la capitale et à ses abords.

«Ces baisses ont été particulièrement visibles autour des grands axes de circulation parisiens, et notamment le long de la Seine», fait savoir Airparif, agréé pour la surveillance de la qualité de l’air dans la région. C’est aux alentours du fleuve que les diminutions les plus fortes ont été atteintes, avec -33 % de dioxyde d’azote dans l’air par rapport aux années précédentes sur la même période. L’air était également plus respirable le long du périph, «avec un impact plus fort au nord-est de Paris et plus faible à l’ouest», précise l’association. D’après leurs relevés, le boulevard périphérique nord a enregistré une baisse de 12 % des taux de dioxyde d’azote.

Moins de voitures, moins de pollution

Ces relevés bons pour la santé sont la conséquence directe de la diminution concomitante du trafic routier dans la capitale. Comme le rappelle Airparif, «pendant les Jeux olympiques, les incitations et mesures de limitation de circulation ont entraîné une baisse moyenne de -18 % du volume de véhicules en circulation à Paris par rapport aux années passées, sur la même période». Où les véhicules circulaient moins, la qualité de l’air s’est révélée être meilleure. Les faibles reports de circulation sur d’autres avenues parisiennes ont entraîné «très ponctuellement des hausses de concentrations de polluants de l’air», comme ce fut le cas Avenue de Friedland (+ 12 %), route quasi-parallèle aux Champs-Elysées (régulièrement fermés pendant les Jeux olympiques).

C’est d’ailleurs lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, où Paris était presque impraticable en voiture, que les baisses de dioxyde d’azote ont été les plus importantes selon Airparif. Avec une baisse moyenne du trafic estimée à -33 % dans Paris, les concentrations de ce gaz ont diminué entre 15 et 34 %. Pour rappel, ce polluant atmosphérique est un enjeu de santé public : il aggrave les pathologies respiratoires et le diabète.

«Concernant les particules fines (PM2,5), autre polluant particulièrement important en Ile-de-France, l’impact des restrictions de circulation pendant cette période spécifique sur leurs concentrations a été négligeable, les sources de ce polluant étant plus nombreuses et dépendant en partie de réactions chimiques entre polluants gazeux dans l’atmosphère», explique Airparif dans son compte rendu.

A lire aussi

De manière générale, la qualité de l’air francilienne s’améliore, que ce soit pour le dioxyde d’azote comme pour les particules fines. Cette baisse peut notamment s’expliquer par le remplacement de véhicules diesel anciens par des véhicules plus récents, moins émetteurs de polluants de l’air, à une légère baisse du nombre de kilomètres parcourus en voiture ou encore à la piétonnisation de nombreuses rues parisiennes.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert

Zelensky says 2025 will decide who wins Ukraine war

02:02 To display this content from , you must enable advertisement tracking and audience measurement. Accept Manage my choices Issued on: 19/11/2024 – 13:09Modified: 19/11/2024 – 13:12 Ukrainian President Volodymyr…