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Quelle drôle d’idée ! Courageuse et aventureuse. Car il n’y a rien d’évident ou de facile que de raconter sous forme de comédie musicale, The Slits (les fentes, en anglais), groupe punk féminin dont l’histoire a surtout retenu la pochette de leur premier album, Cut (1979), où Ari Up (chanteuse), Viv Albertine (guitare) et Tessa Pollitt (basse), comme sortant d’un bain de boue, posaient topless, vêtues de simples pagnes.
Pour la metteuse en scène et coautrice avec Rachel Arditi, Justine Heynemann, ces rebelles dans l’âme sont avant tout «des figures inspirantes pour les jeunes générations, revigorantes pour les moins jeunes». Pari réussi si on en croit ces spectateurs qui, une fois le rideau tombé, voulaient aller checker sur internet si, dixit, «les personnages étaient vrais». Le titre en écriture inclusive illustre bien sûr la volonté du tandem d’exposer le versant féministe de l’aventure punk dont les héroïnes, des Slits à Poly Styrene, de X Ray Spex en passant par la grande prêtresse Siouxsie Sioux, ont dû jouer des coudes pour se faire entendre. Une bonne idée.
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