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«Le Sahara algérien, c’est tout simplement le plus beau désert du monde», affirme Laïd Biou, fondateur d’une association qui organise des trekkings solidaires dans cette région encore méconnue de l’Algérie. Depuis 2018, le quinquagénaire constate une augmentation significative du nombre de voyageurs en quête d’aventures, d’authenticité et de découvertes culturelles. D’une superficie impressionnante d’environ deux millions de kilomètres carrés, soit plus vaste que le Mexique ou l’Indonésie, le Sahara algérien offre des paysages variés – des dunes dorées en passant par les montagnes volcaniques et les oasis entourées de palmiers. «C’est bien plus qu’un tas de sable. C’est un lieu unique, façonné par des œuvres architecturales que seule la nature peut inventer. Les Touaregs, la population autochtone, sont encore des semi-nomades. Chaque retour de mes clients est un écho d’émerveillement», poursuit ce passionné de géographie.
Longtemps restée secrète et mystérieuse, l’Algérie ouvre doucement ses portes au tourisme international, estimant que l’investissement dans ce domaine n’est désormais plus un «choix» mais un «impératif» : «Il constitue une ressource alternative aux hydrocarbures en tant que ressource épuisable», peut-on lire sur le site du ministère du Tourisme. Contrairement à l’Egypte, à la Tunisie et au Maroc, le plus grand pays d’Afrique n’a jamais mis le tourisme au centre de ses priorités économiques malgré sa proximité avec l’Europe,
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