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Il y a, dans ce journal de la maternité malheureuse, une manière de grand déballage très cru à laquelle on peut reconnaître une volonté sincère et estimable de ne pas plaire, passant d’abord par un choc tout simple : le vrai corps d’Amy Adams. On n’avait sans doute jamais vu ainsi la princesse d’Il était une fois (rôle qu’elle reprenait il y a à peine deux ans dans une suite placardisée), y compris dans ses contre-emplois white trash pas moins bidons (Une ode américaine, adapté des mémoires du désormais vice-président J.D. Vance) : ces traits tirés, ce visage pétri de fatigue et de rage, c’est donc le sien. On le rencontre, elle semble limite le rencontrer elle-même – c’est d’ailleurs bien le point de départ de Nightbitch, à en croire cette séquence d’intro où «Mother» (elle n’aura jamais de nom) saute sur l’occasion de vider son sac à une amie fortuitement croisée : «Les normes sociales, les assignations de genre et la bonne vieille biologie ont fait de moi une personne que je ne reconnais plus, et je suis tout le temps en colère – tout le temps.»
Bestialité
Mother, donc, a un enfant de 2 ans, un mari aux fraises, et plus rien ne lui est supportable. La promesse d’un film véritablement incendiaire tient une poignée de scènes, mais se dilue hélas très vite dans une dimension fantastique qui n’est certes pas une surprise, puisque c’était écrit partout sur l’affiche, le teaser et le titre (le sens propre de «bitch» étant «chienne») : l’héroïne va peu à peu déve
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