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«Je ne sais pas faire un poème /qu’un corps n’irrigue ou n’incendie.» A eux seuls, ces deux vers révèlent, non pas un programme, mais la besogne de leur géniteur, Olivier Barbarant. Dans une tentative symphonique de saisir l’urgence d’un monde en plein effondrement, le poète multiprimé s’en tient à l’essentiel, à savoir le chant du désir pour les hommes. Ainsi, Partitas pour violon seul, hommage épris à Bach, son nouveau recueil, n’est autre que la partition lyrique d’un instrument métonymique tantôt mélancolique, tantôt sensuel, tantôt allègre, tantôt ému. Né en 1966, le critique, spécialiste d’Aragon dont il a dirigé la publication des œuvres poétiques dans «La Pléiade» en 2007, et co-auteur d’une nouvelle biographie, plus politique, de Paul Eluard (1), continue d’y déployer une langue sonore, mue par l’urgence. Rencontre dans un café parisien.
Quelle place prend la musique dans votre écriture ?
La place avouée de la musique est beaucoup plus importante dans ce recueil. Cela tient au fait que je me suis renseigné sur les partitions des partitas et que je les ai beaucoup écoutées. Mais je ne prétend
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