Fous de défilés : «Les gens très suivis sur Instagram qu’on assoit au premier rang, ça n’existait pas vraiment quand j’ai commencé»

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A 33 ans, Arthur a réussi à se faire une place dans le milieu de la mode, à un poste stratégique : directeur de casting. Le jeune homme s’est formé sur le terrain, en scrutant les mannequins à la sortie des défilés quand il n’était encore qu’étudiant. Il raconte à Libération cette passion heureuse.

«Une amie lisait des magazines pendant nos cours de philo, c’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser à la mode. Ce sont les publicités qui m’ont d’abord attiré, comme celles de Calvin Klein ou de Dior qui me fascinaient. C’était une époque différente, il y avait moins de mannequins qu’aujourd’hui. On voyait souvent les mêmes filles d’un magazine à un autre. J’ai découvert qu’avec le maquillage et la lumière, on pouvait transformer ces visages et raconter d’autres histoires sur les couvertures. La mode m’intéressait surtout pour les modèles, car sans elles, pas de shooting. Un casting peut changer la direction intégrale d’une séance photo. C’est comme ça que j’ai pris l’habitude d’aller devant les défilés pour rencontrer les mannequins et voir qui était les filles de la saison, qui seraient les nouveaux visages de Miu Miu ou de Vuitton. Le principe, c’est qu’une mannequin marche pour une seule maison pendant une saison. Elle est généralement p

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