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Un «sombre record». Dans l’académie de Normandie, les élus du syndicat de l’enseignement du second degré Snes-FSU tirent la sonnette d’alarme. «Neuf collègues se sont suicidés et trois ont tenté de mettre fin à leurs jours», en «seulement sept mois», déclarent-ils dans un communiqué le 23 janvier.
Publiquement, l’organisation syndicale pointe du doigt un manque de transparence de la part du rectorat de Normandie sur le sujet. On lit ainsi : «Sans préjuger du lien avec le travail qu’a chacun de ces événements dramatiques, la FSU demande depuis des mois que les informations soient a minima transparentes, que des enquêtes soient menées pour faire la lumière sur les circonstances, que des mesures soient prises pour empêcher et prévenir ces actes suicidaires. Au contraire, ces drames sont tenus secrets, les enquêtes sont refusées et le rectorat s’obstine à ne pas vouloir réunir l’instance qui permettrait de prévenir les risques.»
Auprès de CheckNews, Claire-Marie Féret, cosecrétaire académique du Snes-FSU Normandie, déplore «l’ouverture de deux enquêtes seulement sur neuf cas de suicides, de la part de l’administration. On comprend que d’après le rectorat, certains des cas n’ont pas de lien avec la sphère professionnelle. Nous, on estime que tant qu’il n’y a pas eu d’enquête, justement, on ne peut pas en être certain. On ne cherche pas de coup
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