Festival d’Angoulême : un directeur dans la tourmente

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Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 52e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 30 janvier.

Principale caisse de résonance du monde de la bande dessinée, le Festival d’Angoulême (FIBD), dont la 52e édition s’ouvre ce jeudi 30 janvier, s’accompagne quasi systématiquement d’une polémique. Certaines, liées au tumulte du monde, s’agrègent à lui. Celles sur la précarité des auteurs, par exemple. Mais souvent, c’est le festival lui-même qui provoque les crises : l’absence de femmes en lice pour le grand prix en 2016 ; l’épisode des faux prix remis à de vrais auteurs ; ou l’affaire Vivès… A chaque fois, la même voix se charge de désamorcer la crise : celle de Franck Bondoux, le délégué général de la société 9Art+ en charge du Festival international de la bande dessinée depuis 2007. Rien de plus normal que Bondoux réponde à la presse, il est le patron e

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