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«On a été catapulté dans cette vie de famille qui n’est pas simple…» La phrase est prononcée par le conseil d’un homme d’une cinquantaine d’années aux cheveux poivre et sel, à l’allure élégante et au franc-parler caractéristique du restaurateur qu’il est. Il a frappé sa fille avec sa ceinture et c’est mal, il le sait. Il est condamné ce mercredi 29 janvier à trois mois de prison avec sursis par la 26e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, dans le XVIIe arrondissement, celle qui juge les affaires familiales. Il faut lui expliquer que s’il se bagarre dans la rue, par exemple, il fera ces trois mois derrières les barreaux.
Derrière lui, Me Florence Fekom se prend la tête dans les mains. L’avocate fait des allers et venues dans la salle en attendant de savoir si oui ou non, le huis clos qu’elle a demandé avec son collègue, Me William Bourdon, sera prononcé dans l’affaire qui la concerne : leur cliente, Mme B., doit être jugée pour non-représentation d’enfant entre 2022 et 2024. Si la réponse est positive, le père de l’enfant de 3 ans, qui n’est autre que le rappeur Nekfeu, Ken Samaras à l’état civil, se rendra «dans les dix minutes» à l’audience. Son avocate, Marie-Alix Canu-Bernard, le jure. «Il a toujours souhaité être là», affirme-t-el
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