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Cet article est publié dans le cadre du «Libé tout en BD», entièrement illustré par des dessinateurs et dessinatrices à l’occasion de l’ouverture du 52e festival d’Angoulême. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque ce jeudi 30 janvier.
On voit avec curiosité fleurir dans la BD indé les histoires qui, de même qu’on s’échine à essayer de déconstruire le modèle du couple hétéro, tentent de repenser les façons de raconter l’amour dans la fiction. Dès lors que se marier et avoir beaucoup d’enfants s’apparente plus à un cauchemar qu’à un happy end, il y a tout à inventer : chez Mirion Malle (Adieu triste amour), on ne prend pas de pincettes et on jette carrément la relation hétéro (méchante) à la poubelle pour aller se réfugier dans la sororité (gentille), tout récemment Anaïs Félix et Camille Pagni (les Nébuleuses) mettent dans l’équation un garçon asexuel et la recherche ô combien ardue d’une façon de s’aimer sans coït ni possession, quant à Helena Baumeister, c’est une non-histoire à l’issue décevante qu’elle narre avec un incroyable doigté dans Oh Cupid.
Décevante mais remise en perspective dès le début : la protagoniste papillonne sur une appli de rencontres, évacue les trois premiers rencards en une case laconique chacun et choisit de nous raconter le numéro 4, façon peut-être d’indiquer d’emblée par un clin d’œil que tout ça
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