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Lorsque Donal Trump s’est relevé de la tentative d’assassinat dont il a été victime en juillet dernier, nous avons été nombreux à penser qu’il avait gagné l’élection. Même si l’on ne comprenait pas exactement pourquoi, l’image d’un homme en sang mais combatif, échappant comme par miracle à une balle qui lui était destinée, semblait si bien ajustée aux temps que nous vivons qu’elle paraissait le rendre imbattable. Donald Trump ne s’y est pas trompé qui a immédiatement présenté sa chance comme une manifestation de la Providence. Puisqu’il est un élu de Dieu, il ne restait plus au peuple américain qu’à l’élire.
On a du mal, vu de France, à comprendre l’efficacité électorale d’une telle rhétorique de l’Apocalypse. Lorsque Trump a demandé aux évangélistes de son pays de se mobiliser au prétexte que «vous n’aurez plus besoin de voter à l’avenir mes beaux amis chrétiens», des esprits laïques y ont vu une promesse de dictature. Il s’agissait plutôt d’une invitation subliminale à accomplir un dernier geste civique avant le retour du Christ sur la Terre. D’après les textes apocalyptiques, ce retour marquera la royauté de Jésus : il n’y aura donc plus aucune raison d’organiser de nouvelles élections. Ni de se soucier de la justice des hommes puisque c’est
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