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Avec ses quatre skieurs morts par avalanche, un à Vallorcine (Haute-Savoie) et trois à Val-Cenis (Savoie), la journée de ce mercredi a été terrible dans les Alpes. Le bilan de l’hiver s’élève désormais à neuf morts par avalanche dans le massif, onze si on ajoute les Pyrénées, en à peine plus d’un mois. «Une journée à quatre morts, c’est précisément ce que nous voyions venir et redoutions depuis décembre, constate sombrement Alain Duclos, nivologue expert et fondateur de data-avalanche.org, site participatif d’observation des avalanches. Cette saison est très particulière : le manteau neigeux est très fragile, constitué de couches successives qui ne cessent de se superposer, en millefeuille.»
En altitude, alerte l’expert, l’instabilité est «forte et mortelle» à chaque fois que de nouvelles précipitations ou que des accumulations de neige transportées par le vent viennent recouvrir des couches précédentes restées fragiles. Les avalanches observées cet hiver sont d’ampleur «car mobilisant de vastes surfaces, même si elles ne sont pas d’une grosse épaisseur», poursuit-il. Un piège redoutable pour les skieurs, qui «va perdurer tout l’hiver, à moins d’un événement chaud et perturbé d’ampleur, avec beaucoup de pluie à très haute altitude», souligne-t-il.
Cet hiver risque donc d’être très meurtrier, à rebours de la tendance à la baisse du nombre de morts par avalanche en France sur la dernière
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