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Pourquoi autant de metteurs en scène se laissent-ils tenter par la série ? La question simple que pose le documentaire de Stéphane Bergouhnioux, Cinéastes en séries, est passionnante parce qu’elle en appelle quantité d’autres. Le doc, qui cuisine une douzaine de réalisateurs, commence en corrigeant une intuition : tout cela serait lié à l’avènement de l’âge d’or de HBO. De Hitchcock à Pialat, de Fassbinder à Lynch, chaque décennie a connu son franchissement de ligne. S’ils sont plus nombreux à l’heure de la surproduction sérielle, le geste provoque toujours l’incompréhension des pairs, voire un «mépris de classe» (expression qui revient plusieurs fois). Pourquoi y aller, alors ? Pour «changer d’échelle, dit Cédric Klapisch. Le premier épisode de Dix pour cent, c’est 6 millions de spectateurs, le double de l’Auberge espagnole.» Ou pour faire ses classes, les budgets s’y débloquant plus facilement. Par «boulimie d’histoires», se justifie Thomas Lilti, qui a déplacé son film Hippocrate à la télé pour rester avec ses personnages.
Est-ce que l’écriture diffère d
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