Israël : Eyal Zamir nommé nouveau chef d’état-major

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Le Premier ministre israélien a désigné un nouveau chef d’état-major, après la démission du général Herzi Halevi, qui avait évoqué sa «responsabilité» pour ne pas avoir empêché l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, a indiqué son bureau samedi 1er février. «Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz se sont mis d’accord […] sur la nomination du général de division Eyal Zamir comme prochain chef d’état-major de Tsahal», selon le communiqué.

Le général Zamir, 59 ans, est directeur général sortant du ministère de la Défense et figurait parmi les officiers cités par la presse israélienne pour prendre la direction de l’armée. Comme son prédécesseur et bon nombre de chefs d’état-major, le général Zamir a commandé la région militaire Sud, chargée de la bande de Gaza. Il aura aussi pour tâche de gérer le cessez-le-feu en vigueur au Liban et les opérations militaires constantes en Cisjordanie occupée.

Le général Halevi, 57 ans, avait pris la tête de l’armée en janvier 2023. «Pendant 40 ans, ma mission de protection de l’Etat d’Israël a été la mission de ma vie», avait-il écrit. Mais «le matin du 7-Octobre, l’armée sous ma direction a échoué». Après le 7 Octobre, Benyamin Nétanyahou avait notamment fixé comme objectif à l’armée d’éradiquer le mouvement islamiste palestinien Hamas. «Tous les objectifs de la guerre ne sont pas atteints», avait relevé le général Halevi en tirant sa révérence, effective le 6 mars.

De fait, depuis le début de la trêve le 19 janvier permettant la libération d’otages israéliens retenus à Gaza, contre des prisonniers palestiniens, le Hamas s’est de nouveau affiché ouvertement dans les rues de la bande de Gaza. Et à chaque libération d’otages, ses combattants apparaissent masqués et lourdement armés, dans des mises en scène interprétées comme une démonstration de force. Certains membres de la coalition gouvernementale répètent leur volonté de reprendre la guerre à la fin de la première phase de la trêve, début mars.

Libération

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