Dans le Morbihan, une boîte aux lettres piégée et un voisin mis en examen pour tentative d’assassinat

Dans le Morbihan, une boîte aux lettres piégée et un voisin mis en examen pour tentative d’assassinat

Главная страница » Dans le Morbihan, une boîte aux lettres piégée et un voisin mis en examen pour tentative d’assassinat

Des inscriptions menaçantes et une boîte aux lettres qui explose au moment de relever le courrier, dispersant clous et vis aux alentours. Un habitant de Gourin (Morbihan) a été mis en examen et placé en détention provisoire pour avoir piégé avec une bombe artisanale la boîte aux lettres d’un voisin, très grièvement blessé dans l’explosion, a annoncé ce dimanche 2 février le parquet de Lorient.

Mercredi 29 janvier au soir, une puissante détonation avait retenti au moment où la victime venait prendre son courrier. Alertés par le bruit, des riverains avaient retrouvé l’homme allongé au sol dans un sale état, devant un bloc de boîtes aux lettres éventré. La victime, un homme de 47 ans qui a subi un arrêt cardio-respiratoire selon la presse locale, avait été hospitalisée en urgence à Brest avec un pronostic vital engagé. Ses jours n’étaient plus en danger ce dimanche mais elle présente «des blessures extrêmement graves» qui entraîneront «des mutilations permanentes», indique dans un communiqué Eric Pouder, vice-procureur du tribunal de Lorient.

Le mode opératoire a conduit le parquet de Lorient à ouvrir une enquête criminelle pour des faits de tentative d’assassinat et fabrication non autorisée d’un engin explosif, confiée à la brigade de recherches de Pontivy (Morbihan) avec l’appui de la section de recherches de Rennes. «Les premiers actes d’enquête conduisaient à suspecter un individu de la commune de Gourin, proche voisin de la victime», qui a été placé en garde à vue vendredi en fin d’après-midi, selon le communiqué du parquet. Le suspect a été présenté dimanche à un juge d’instruction. Il a été mis en examen puis placé en détention provisoire.

Aucune précision n’a été donnée sur les motivations du suspect mais des riverains ont évoqué la possibilité d’un règlement de comptes personnel. Selon le maire de Gourin, la victime vivait «dans la commune depuis quelques années» et ne faisait pas parler d’elle. Mais une inscription sur la façade de la maison occupée par la victime laissait imaginer une histoire de dette. «Tu me doit (sic) 40 000» peut-on distinguer de cet écrit ensuite recouvert de peinture blanche. Une voisine avait également constaté récemment une inscription sur une voiture. L’enquête se poursuit sous la direction du juge d’instruction, précise le parquet de Lorient.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert