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Pour le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, la question de la motion de censure «pas encore tranchée». Dans une interview accordée à Ouest-France dimanche, le président du groupe PS, Boris Vallaud, a affirmé que la question n’était «pas encore tranchée». Si le Parti socialiste a «arraché des concessions», elles «restent largement insuffisantes pour faire de ce budget un bon budget», a-t-il affirmé, avant de nuancer : «Mais nous savons aussi que ce pays a besoin d’un budget et nous entendons les inquiétudes, les craintes des entreprises, des collectivités ou des associations.» Plus largement, Boris Vallaud, qui s’est élevé avec force mardi contre les propos du Premier ministre sur une supposée «submersion migratoire», craint par ailleurs de voir arriver en France «un moment trumpiste», dont les signaux seraient la remise en cause du droit du sol à Mayotte, la circulaire du ministre de l’Intérieur durcissant les critères de régularisation des sans-papiers, la remise en cause du Pacte vert, la «révolte» de certains grands patrons.
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