:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/NQ25G6EIIFHA5MLNCXO7XHEDAA.jpeg)
Festival
Article réservé aux abonnés
Lancé en 2005 dans un climat agité, le festival de musique expérimentale organisé par le GRM INA, au public de plus en plus mélangé, fêtera son anniversaire début novembre à la Maison de la radio.
C’était le 20 février 2005. Pendant que Michel Sardou paradait au Palais des sports, sur la scène du studio 104 de la Maison de la radio, un certain Fabriquedecouleurs mettait en pétard le public de la première édition de Présences électronique (sic), homologue tout électronique de Présences, le festival de Radio France dédié à la création contemporaine. Usant des «outils numériques pour circonscrire laborieusement des avalanches de sons qui, parfois, se terminent mal», le musicien formé dans la scène noise présentait Euclidienne Grand Véhicule, bourdon pour sons électroniques comme une montée de tension inexorable, en rupture brutale avec l’Etude pathétique n°5 de Pierre Schaeffer (1948) diffusée plus tôt dans la soirée, classique de la musique concrète interpolant moteurs de péniche, harmonica, et chants de prêtres balinais.
Et effectivement, le concert s’est assez mal terminé – huées, fauteuils qui claquent, un vertige de petit Hernani. Pourtant les assidus de longue date des Multiphonies, les sessions d’écoute du Groupe de recherches musicales (GRM) en avaient vu d’autres, côté radicalité. Institution unique au monde, fondée par Schaeffer e
Leave a Comment