:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/GFRWBX4Z5FCXTDV2K5YIRXW6KQ.jpg)
Sur le fil
Article réservé aux abonnés
Les partisans de l’adhésion à l’UE l’ont emporté de peu lors du référendum organisé dimanche et perturbé par des tentatives d’ingérence russe. En course pour un second mandat, la pro-européenne Maia Sandu devra affronter un second tour compliqué pour rester en poste.
Il aura fallu attendre le bout de la nuit pour voir le «oui» au référendum et à l’Europe passer devant d’un souffle en Moldavie. 50,45 % des électeurs ont voté en faveur de l’inscription dans la Constitution de la trajectoire européenne du pays, soit 13 284 bulletins de plus que ceux déposés par les opposants, souvent favorables à la Russie. Dans ce scrutin regardé par toute l’Europe, c’est une vraie bataille géopolitique qui se jouait. La Moldavie et ses 2,6 millions d’habitants allaient-ils s’arrimer pour de bon à l’Union européenne, en suivant la procédure d’adhésion officiellement ouverte en juin, ou cette ancienne république soviétique allait-elle céder aux pressions russes ?
A lire aussi
Dans les sondages, les pro-européens étaient donnés vainqueurs avec 55 % des voix. «D’un point de vue légal, ce référendum n’était pas une étape imposée. La présidente Maia Sandu a choisi de l’organiser en partie pour des raisons symboliques, pour montrer que le soutien à l’UE en Moldavie est large. Mais on se retrouve avec un succès sur le fil du rasoir, avec un écart en moyenne d’une voix par
Leave a Comment