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Les coffrets anthologiques dédiés aux enregistrements réalisés par Pierre Boulez pour Columbia, ainsi que pour Decca et Deutsche Grammophon, étaient épuisés. Ils reparaissent pour le centième anniversaire de sa naissance, en 1925, à l’occasion duquel le ministère de la Culture lance une année spéciale jalonnée d’événements, de célébrations et de rééditions. Pierre Boulez : The Complete Columbia Album Collection, paru il y a dix ans, et que Sony réédite fin février, est capital car il contient des versions insurpassées de monuments du XXe siècle avec les orchestres de Cleveland et de New York, entre autres 67 CD frisant souvent l’excellence. Deutsche Grammophon réédite pour sa part ses deux coffrets consacrés au chef et au compositeur. Boulez The Conductor : Complete Recordings on Deutsche Grammophon and Decca, qui contient notamment son Ring de Wagner dans la production légendaire de Patrice Chéreau pour le festival de Bayreuth (Allemagne). Le second, intitulé Pierre Boulez : The Composer, comprend l’intégralité de sa musique en 13 CD et paraîtra le 28 février. En attendant de les découvrir, quelques pistes pour comprendre qui était Pierre Boulez.
Boulez a déjà réglé leur compte à ses modèles et à la concurrence, lorsqu’il livre, à 30 ans son Marteau sans maître, sur des poèmes de René Char. Dire que l’on n’y comprend rien est aussi absurde que de chercher un sens à un tableau de Mondrian. L’œuvre va s’imposer comme un j
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