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La 13e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris est dédiée à la «délinquance astucieuse». Ce jeudi 6 février, elle devrait se demander si Bastien L., informaticien de 26 ans, a été «astucieux» le jour où il a décidé de lancer une cyberattaque contre son employeur, un groupe gestionnaire d’une dizaine de cliniques dans l’ouest de la France. Rapidement identifié par la gendarmerie nationale, interpellé puis placé sous contrôle judiciaire, il plaide être un «white hat», surnom donné à ces hackeurs éthiques qui s’attaquent à des systèmes informatiques pour trouver les éventuelles failles et prévenir les entreprises.
Le 2 octobre 2024, une cyberattaque d’ampleur est signalée dans plusieurs cliniques du groupe Hospi Grand Ouest, qui s’étend de la Vendée au Finistère, et plus particulièrement dans l’établissement de la Sagesse, à Rennes. Le risque principal, à ce moment-là, est que la clinique ne puisse s’occuper correctement de ses patients et que des données personnelles sensibles soient volées. Afin de garantir la continuité des soins, la Sagesse, comme d’autres établissements, repasse immédiatement au tout papier. Face au risque d’embouteillage que cette situation peut entraîner, des patients sont prévenus qu’ils ne pourront pas être reçus. Les hackeurs demandent une rançon et menace
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