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Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille. Dans la tribune du Nouveau Front populaire, l’ambiance est exécrable ces derniers temps. Son existence en tant que coalition est même remise en cause depuis que les insoumis ont prononcé l’excommunication des socialistes mercredi 5 février, après leur refus de voter (à l’exception de six d’entre eux) les motions de censure des insoumis sur le budget. Et pourtant. Après les attaques dirigées dans l’hémicycle contre leurs anciens alliés, les troupes de Jean-Luc Mélenchon se sont retrouvées dès le lendemain à leurs côtés, avec les communistes et les écologistes, pour entraver par n’importe quel moyen le vote d’une proposition de loi du groupe Droite républicaine (Les Républicains) visant à durcir les conditions d’accès au droit du sol à Mayotte. «On sait toujours se rassembler quand il s’agit de combattre des mesures d’extrême droite», se félicite un cadre socialiste.
En vain. En dépit des manœuvres d’obstruction parlementaires les plus techniques dégainées par la gauche unie et d’une atmosphère survoltée, ce texte défendu par le député DR de la Manche Philippe Gosse
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