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Décryptage
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Les associations de cyclistes, qui déplorent les violences routières, ont été reçues par le gouvernement lundi, une semaine après la mort de Paul Varry, tué par un automobiliste. Si les infrastructures cyclables sont meilleures, plus nombreuses et plus empruntées, les rapports avec les véhicules motorisés sont compliqués.
Une semaine après la mort de Paul Varry, écrasé par le conducteur d’un SUV à Paris, les cyclistes veulent des engagements. Ni le Premier ministre, Michel Barnier, ni le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ne se sont exprimés sur ce fait divers qui, pour beaucoup d’usagers du vélo, reflète l’hostilité quotidienne entre les automobilistes et les cyclistes. Les associations de défense de ces derniers, invitées par le ministre des Transports, François Durovray, ont défendu lundi 21 octobre les intérêts d’un mode de déplacement toujours plus plébiscité en France et déploré la mortalité routière liée aux voitures : 240 cyclistes sont morts entre octobre 2023 et septembre 2024.
Le vélo, transport en plein essor
Après des décennies de règne, «le “tout automobile”, c’est terminé, du moins au centre des grandes villes, assure Frédéric Héran, économiste des transports et urbaniste émérite à l’université de Lille. Il est certain qu’il y aura bien plus de cyclistes que de voitures à l’avenir, si ce n’est déjà le cas». Les chiffres de l’Observatoire du cycle le confirment : en 2021, plus de 2,8 millions de vélo
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