Budget 2025 : le gouvernement veut finalement épargner les petites retraites du gel du 1er semestre

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Le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin s’était dit prêt à «une ouverture» sur le gel de six mois des pensions prévu dans le budget 2025, en faveur des petites retraites. Reste désormais aux parlementaires de fixer le seuil.

La mesure fâchait tout le monde : décaler de six mois l’indexation des retraites sur l’inflation, en la reportant au 1er juillet 2025, afin de renflouer les caisses de la Sécurité sociale. Pour calmer la colère contre l’une des dispositions les plus critiquées du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, le gouvernement recule : le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé sur France 2 que les retraites les plus faibles ne seraient pas concernées. Aux parlementaires de fixer le seuil.

«Nous pouvons faire ce décalage et protéger les petites retraites. Le minimum vieillesse sera revalorisé au 1er janvier et nous allons avoir une discussion [au Parlement] sur le seuil de retraites qui sera protégé et ne sera pas impacté. Est-ce 1 200 euros, 1 400 ou 1 600 ? Il faut avoir ce débat pour ne pas pénaliser les plus fragiles des retraités», a déclaré le ministre. Si ce décalage a été décidé, a-t-il fait valoir, c’est parce que les pensions ont été revalorisées de 5,3 % début 2024, pour compenser une forte inflation qui depuis a été ramenée sous les 2 %. Les économies seront donc moindres que les 4 milliards attendus initialement, mais pas question pour autant, a-t-il assuré, de geler plus longtemps que six mois les retraites supérieures au seuil choisi. «Mais il faudra trouver des économies», a martelé le ministre.

Depuis que le gouvernement a fait part de son intention le 2 octobre de geler les retraites pour 6 mois, le RN, la gauche, les syndicats et même certains membres des groupes politiques de la coalition gouvernementale (la Droite républicaine, menée par Laurent Wauquiez, et Ensemble pour la République, mené par Gabriel Attal) protestaient contre cette mise à contribution d’un socle électoral devenu crucial.

La revalorisation de janvier 2024, qui a coûté près de 14 milliards d’euros, s’explique par la loi qui impose que les pensions suivent cette hausse des prix en début d’année. Sauf, bien sûr, si l’on modifie la loi, comme cela est proposé dans ce PLFSS.

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«Enfer fiscal»

Par le passé, des gouvernements récents ont déjà modifié les règles d’indexation des retraites, parfois en opérant une revalorisation différenciée entre les pensionnés les mieux et les moins bien lotis. Face aux critiques, le Premier ministre, Michel Barnier, assurait la semaine dernière être «ouvert», durant la discussion budgétaire, à «de nouvelles idées ou d’autres idées pour trouver d’autres moyens» permettant de dégager des économies similaires.

Laurent Saint-Martin s’est pourtant dit «totalement défavorable» aux augmentations d’impôt votées en Commission des finances, qu’il s’agisse d’une hausse des taxes sur l’assurance vie, les plus values de cession des résidences principales ou l’héritage, en défendant les taxes «temporaires et ciblées» annoncées par le gouvernement sur les plus fortunées et les très grandes entreprises. «Nous sommes fiers d’avoir baissé les impôts» a-t-il répété, en critiquant un «enfer fiscal» voté en commission. Quant à la vente des parts de l’Etat dans certaines entreprises où il détient encore des parts, Laurent Saint-Martin n’a pas exclu des cessions «dans certains secteurs où la question se pose du maintien de la place de l’Etat», afin de participer au désendettement du pays.

Libération

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