Sur l’identité nationale, Bayrou balaie : «Il n’y aura pas de conflit sur ces sujets à l’intérieur du gouvernement»

Sur l’identité nationale, Bayrou balaie : «Il n’y aura pas de conflit sur ces sujets à l’intérieur du gouvernement»

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«Il n’y aura pas de conflit à l’intérieur du gouvernement» sur les sujets d’identité nationale, a assuré ce samedi 8 février François Bayrou, alors que son idée d’organiser un large débat sur l’immigration divise au sein même de la majorité. Sa mission est «d’en garantir la justesse et l’équilibre», a ajouté le Premier ministre dans un entretien au Parisien. «La question pour moi est beaucoup plus large [que celle du droit du sol] : qu’est-ce que c’est d’être français ? A quels droits et, surtout, à quels devoirs cela ouvre-t-il ?» s’est-il interrogé, qualifiant ces questions de «débats essentiels», dont il estime être «le garant de la bonne tenue». Celui-là même qui évoquait-il y a peu une «submersion migratoire» en France, reprenant ainsi les termes de l’extrême droite.

A propos de la question migratoire, le chef du gouvernement estime qu’elle «mérite d’être traitée» non dans «l’affrontement systématique», mais dans «la compréhension mutuelle» et ajoute ne pas vouloir faire de ces sujets «des sujets d’exaspération». «Pourquoi pensez-vous que tout l’Occident est frappé par ces questions ? C’est une remise en cause de tout ce que nous sommes, nous Occidentaux. Il faut les traiter, les comprendre, en parler», martèle encore François Bayrou.

Vendredi, sur RMC, le Premier ministre avait déjà jugé «trop étroit» un débat qui porterait uniquement sur le droit du sol comme suggéré par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et appelé à «un débat public approfondi et beaucoup plus large» incluant d’autres sujets autour des notions d’identité et de citoyenneté.

A droite toute

Ce samedi, il a par ailleurs considéré que le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau (LR), avait «raison de dire qu’il y a un problème» après l’annulation par les juges administratifs de la procédure d’expulsion qui visait l’influenceur algérien Doualemn. «Il a déjà été condamné à plus de dix ans de prison. Si on ne peut pas l’exfiltrer, on a un problème d’efficacité. C’est aussi un problème de loi, puisque les juges disent : “Moi, j’applique la loi ”», fait valoir le chef du gouvernement.

Conforté à Matignon après l’échec de la motion de censure cette semaine à l’Assemblée nationale, François Bayrou a par ailleurs contesté «l’idée [que le gouvernement allait s’]arrêter au budget». «Je veux poser le problème du rôle crucial de l’éducation, de l’efficacité de l’Etat et des services publics, de la réindustrialisation, de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, de la santé, des revenus du travail», a-t-il notamment énuméré.

Libération

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