Remplacées par ChatGPT, les «petites mains» africaines du web voient fondre leurs revenus

Remplacées par ChatGPT, les «petites mains» africaines du web voient fondre leurs revenus

Главная страница » Remplacées par ChatGPT, les «petites mains» africaines du web voient fondre leurs revenus

Avant, quand un chef d’entreprise souhaitait alimenter son site web de contenu bien écrits, il se tournait vers un rédacteur web français, avec l’espoir que sa maîtrise de la plume lui permette de vendre un produit, ou de s’enrichir grâce à la publicité. Profitant de l’étendue de la francophonie, de nombreuses entreprises françaises confiaient l’écriture de leurs textes à des rédacteurs dits «offshore», vivant dans différents pays d’Afrique, où les coûts de la main-d’œuvre sont plus bas qu’en France.

Mais depuis deux ans, l’arrivée d’outils d’intelligence artificielle accessibles au grand public a réduit à une peau de chagrin leur activité rédactionnelle. CheckNews s’est entretenu avec des rédacteurs web à Madagascar, en Tunisie ou au Bénin, qui témoignent de l’impact de l’IA sur leur profession.

Rédactrice freelance depuis 2012, Rantoanina Andovololona fait partie des nombreux travailleurs du web, qui ont vu leurs revenus fondre avec l’introduction des outils d’intelligence artificielle générative. «Avant Chat GPT je gagnais à peu près 2 500 euros nets par mois» en travaillant de 4 heures du matin jusqu’à 17 heures le soir. «Aujourd’hui, c’est la moitié. Et encore, si j’ai de la chance», témoigne cette mère de famille malgache.

Le départ de clients, lui avouant confier désormais la rédaction de textes à l’IA, s’est également accompagné d’une perte de sens et d’une dévalorisation de son travail. Désormais ses clients français lui demandent uniquement de rel

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert