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La petite fleur en tricot épinglée sur le béret rose d’Agathe (1) s’agite pendant qu’elle s’agace. «Ah ! La sécurité ! Ça serait bien que la mairie se saisisse véritablement du sujet», lâche la quinquagénaire strasbourgeoise. «Il y a du squat devant la porte d’entrée de mon immeuble et tous les soirs, c’est avec la boule au ventre que je rentre chez moi», témoigne cette enseignante qui habite un deux-pièces rue du Faubourg National, dans le quartier de la gare, depuis près de vingt ans. Avec humour, elle se définit comme la typique «bobo-gaucho-écolo qui roule à vélo» et qui, il y a cinq ans, a voté en 2020 pour la liste victorieuse de l’édile EE-LV Jeanne Barseghian.
Aujourd’hui, Agathe se dit tout simplement «déçue» par la municipalité. Bagarres de rue, nuisances sonores, deal et racket en plein jour : depuis deux ans, les riverains du quartier alertent sur les dégradations qu’ils affirment constater au quotidien. En mai dernier, un collectif d’habitants avait taclé la «vision Bisounours» des écolos qui n’auraient pas «pris la mesure du problème». De son côté, Jeanne Barseghian affirme à Libération ne pas «minimiser le sentiment d’insécurité», ni avoir «de tabou» à évoquer le sujet.
Il y a deux ans, les déboires du quartier de la gare avaient pourtant fait l’objet de vives tensions entre la mairie et la préfect
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