Cinq ans après l’attentat de la basilique de Nice, le procès d’un accusé «amnésique»

Cinq ans après l’attentat de la basilique de Nice, le procès d’un accusé «amnésique»

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L’attaque terroriste était survenue quinze jours après l’assassinat de Samuel Paty. Le 29 octobre 2020 au petit matin, en dix minutes à peine, Brahim Aouissaoui, un Tunisien d’alors 21 ans, avait semé la mort au sein de la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice. Egorgeant le sacristain Vincent Loquès, 54 ans, et tuant deux fidèles, Nadine Devillers, 60 ans, retrouvée presque décapitée, et Simone Barreto-Silva, une Franco-Brésilienne de 44 ans, laquelle succombera à 24 coups de couteau. Longue lame en main, Brahim Aouissaoui s’était ensuite rué vers les policiers municipaux – premiers à intervenir sur les lieux – en criant «Allah Akbar» avant d’être grièvement blessé de huit balles, «tasé», puis menotté. Aujourd’hui âgé de 25 ans, Brahim Aouissaoui comparaît, à partir de ce lundi 10 février, devant la cour d’assises spécialement composée, pour «assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste».

Cette attaque s’inscrit dans le contexte particulier de la republication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo, début septembre 2020, laquelle avait suscité une campagne de haine internationale. A l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, l’hebdo satirique avait décidé de republier ces dessins qui en avaient fait une cible des terroristes. «Si vous répétez le crime, alors nous répéterons la punition», avait alors menacé un des organes de propagande d’Al-Qaeda, parmi d’autres. Deux attenta

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