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En voilà une mauvaise idée. L’individu Richard Ferrand n’est pas en cause mais son profil ne convient pas à un poste qui risque, dans les années à venir, d’être d’une importance primordiale. Il y a deux arguments principaux dans le choix du bon candidat à la présidence du Conseil constitutionnel : le premier, c’est l’expertise juridique. Il faut un grand juriste, spécialiste du droit public, respecté du plus grand nombre. Richard Ferrand n’a pas fait d’études de droit. Le second : il faut une personnalité reconnue pour son poids politique et ayant fait preuve dans sa carrière d’une indépendance qui force le respect, au-delà de sa propre sphère politique. Ce n’est pas faire injure à Richard Ferrand que d’affirmer qu’il ne peut être rangé dans cette catégorie. Son parcours, dans l’ombre du PS jusqu’à l’avènement d’Emmanuel Macron, s’est poursuivi dans le cadre d’une fidélité sans faille au Président. Il ne s’agit pas de dénigrer la fidélité en politique mais plutôt de constater que sa carrière au perchoir de l’Assemblée nationale ne lui a pas donné l’occasion de démontrer une indépendance d’esprit particulière ni un poids politique qu’il aurait imposé grâce à une singulière hauteur de vue sur les affaires publiques. Richard Ferrand est un homme politique de bon aloi, mais rien ne
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