:quality(70):focal(3092x1292:3102x1302)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/HESG7SRCZJE4HEBJ2DT26IIKHE.jpg)
Sans doute qu’un film tel que The Brutalist n’aurait pas pu voir le jour dans d’autres circonstances. A savoir, les nuits blanches de deux cinéastes au profil aussi singulier l’un que l’autre, elle norvégienne, également scénariste et comédienne, lui américain, également comédien et scénariste, qui, harassés de boulots alimentaires, ont trouvé le temps de composer ensemble le film de toute une vie. Le film qui aura changé la carrière des époux Mona Fastvold et Brady Corbet en tout cas, fresque enfiévrée, inspirée par des années de recherches autant que leur plus stricte intimité, d’un architecte hongrois rescapé de la Shoah et de son épouse exilés dans un recoin de l’Amérique à l’aube de sa toute-puissance, 3h35 en deux parties séparées par un entracte, et autant de fenêtres ouvertes que dans un roman gigantesque sur le trauma, l’absolutisme, l’art, le capitalisme, le secret, l’humanisme, l’abysse ou la sauvagerie. Ahuris, toujours, après des mois à battre la campagne, de l’effet produit par leur odyssée, ils ont répondu avec enthousiasme à nos questions. Pressentant que l’effet bénéfique de The Brutalist, film fou qui redonne foi e
Leave a Comment