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C’était une star, on le voyait partout, de la Cité des sciences au journal télévisé : du haut de ses 56 cm, le petit robot humanoïde Nao a largement contribué à populariser les usages possibles et futurs de la robotique grand public, en interagissant avec le public ou en tapant le ballon. Mais la société qui l’a créé en 2007, Aldebaran Robotics est aujourd’hui en fort mauvaise posture et ce sont des emplois 100 % humains qui sont menacés par des difficultés financières qui apparaissent insurmontables si un repreneur ne se manifeste pas dans les plus brefs délais. Ce sont les élus du personnel de l’entreprise basée dans le XVe arrondissement de Paris qui ont lancé l’alerte en ce début de semaine, ulcérés de voir Aldebaran sombrer, en plein «Sommet de l’IA», dans l’indifférence générale : «Nous sommes très inquiets pour l’avenir de la société et de ses 176 salariés, les actionnaires ne nous donnent plus aucun signe de vie, la situation financière est critique et si rien n’est fait le mur de la liquidation se rapproche à grands pas. Va-t-on laisser mourir une start-up pionnière dans la robotique made in France ?» se désole un ingénieur contacté par Libératio
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