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Affublé d’une blouse blanche et pendu à un arbre, le pantin de carton tournoie au gré des courants d’air. Cette pâle girouette donne le ton aux portes du centre universitaire hospitalier (CHU) de Saint-Etienne. «Vol au-dessus d’un système brisé, la psychiatrie décroche», proclame l’écriteau attaché à son cou. Ce 4 février, une centaine de soignants sont réunis près d’un petit barnum et d’une sono qui crache quelques tubes de manifestation. Ils ont répondu à l’appel à la grève lancé par la CGT et FO pour protester contre la fermeture d’une unité d’admission du pôle de psychiatrie – l’UA4, l’une des sept que compte le principal hôpital de la Loire. Une nouvelle journée d’action est prévue ce mercredi 12 février par l’intersyndicale, qui alerte sur un «démantèlement de la psychiatrie publique» emblématique des difficultés qui traversent cette spécialité dans le pays, alors que la santé mentale reste la «grande cause nationale» du gouvernem
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