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«On veut des classes, stop à la casse !» Plusieurs centaines de personnes, professeurs et parents d’élèves, ont manifesté ce mardi 11 février devant le rectorat de Paris, dans le XIXe arrondissement. Dans leur collimateur, la fermeture de 198 classes à la prochaine rentrée scolaire (contre 21 ouvertures) dans la capitale, en maternelle et primaire. Une «hémorragie» selon les syndicats, qui rappellent que 500 classes ont été fermées à Paris au cours des trois dernières années. «C’est une saignée que fait le ministère sur les écoles parisiennes, dégradant les conditions de travail des enseignants, mais aussi les conditions d’apprentissage de nos élèves», dénonce au mégaphone Marie Horville, secrétaire départementale du Snudi-FO, qui a appelé à la grève avec les sections parisiennes de SUD éducation, SE-Unsa, CGT éduc’action et CNT-STE. Un mouvement largement suivi : 60% des enseignants étaient grévistes et 170 écoles fermées, selon Léa de Boisseuil, cosecrétaire départementale du FSU-SnuIPP, principal syndicat du premier degré.
«Il y a une baisse démographique importante à Paris», qui se reflète dans «l’allocation des moyens», a répondu la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, interpellée lors d’un déplacement dans une école du XIe arrondissement ce mardi.
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