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Pourquoi ne pas mentionner le plomb dès les premiers mails envoyés aux parents d’élèves ? Pourquoi ne pas avoir clairement dit que, selon les premiers relevés, la concentration de ce métal était par endroits jusqu’à 70 fois supérieure au seuil préconisé ? Comment expliquer l’absence de communication claire à destination des habitants du XIIe arrondissement de Paris ? Face à la montagne d’interrogations qu’a soulevée la pollution au plomb suite à l’incendie de la mairie de quartier, fin janvier, l’édile écolo Emmanuelle Pierre-Marie et son équipe ont souhaité contenir l’émoi. Mais la première réunion publique sur le sujet, tenue le lundi 10 février, soit deux semaines après l’incendie, en présence de représentants de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et de la ville de Paris, semble avoir soulevé plus de questions qu’elle n’a véritablement apporté de réponses. Résultat, pour une majorité des 250 riverains présents, les deux heures d’échange n’ont pas suffi à calmer la gronde ni l’inquiétude.
Dans la nuit du 26 au 27 janvier, un incendie ravage la mairie de quartier. Aucune victime n’est à déplorer, mais la toiture et le beffroi d’une trentaine de mètres ne résistent pas au brasier. Comme dans nombre de monuments historiques et de bâtiments anciens à Paris, du plomb est pré
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