Meurtre de Louise : Owen L., suspect au profil «nerveux, violent, agressif», déféré et présenté à un juge en vue d’une mise en examen

Meurtre de Louise : Owen L., suspect au profil «nerveux, violent, agressif», déféré et présenté à un juge en vue d’une mise en examen

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Le procureur de la République d’Evry, Grégoire Dulin, a annoncé lors d’une conférence de presse ce mercredi 12 février l’ouverture d’une information judiciaire pour meurtre sur une mineure de 15 ans visant Owen L., suspecté d’avoir tué la petite Louise vendredi en Essonne, mais aussi à l’encontre de la petite amie du suspect, pour non-dénonciation de crime. Grégoire Dulin a également déclaré que les deux allaient être présentés à un juge d’instruction dans la soirée en vue de leur mise en examen. Le procureur a requis le placement en détention provisoire pour le premier et le placement sous contrôle judiciaire avec notamment obligation de pointage pour la seconde. Le procureur d’Evry avait indiqué dans la matinée que le jeune homme de 23 ans, décrit comme «nerveux, violent, agressif», avait avoué avoir tué la collégienne de 11 ans.

La disparition de Louise à la sortie de son collège avait été signalée vendredi, avant que son corps ne soit retrouvé dans la nuit, à 2 h 30 du matin, dans le bois des Templiers à Longjumeau, soit à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire. L’autopsie, réalisée le 8 février à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes, avait déjà permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», selon le parquet. Aucune trace de violence sexuelle n’avait été trouvée.

Fait divers

Depuis l’annonce de la mort de la fillette samedi, le procureur de la République d’Evry a communiqué régulièrement afin d’éviter que la rumeur ne s’emballe autour de cette affaire dramatique. Progressivement, l’enquête aura mis en cause au total huit personnes, dont quatre ont finalement été libérées quelques heures après leur garde à vue.

Après un couple arrêté samedi puis relâché dimanche, c’était au tour d’un homme dépeint comme ayant un mode de vie marginal et de sa mère d’être entendus lundi par les enquêteurs. Nouveau raté et nouvelles libérations le soir même, tandis qu’un autre homme de 23 ans était dans le même temps placé en garde à vue. Finalement, mardi matin, le parquet d’Evry a informé qu’Owen L. était suspecté du meurtre de Louise, tandis que ses parents et sa petite amie étaient, eux, entendus pour non-dénonciation de crime. Avant que tout ne s’accélère avec la découverte de l’ADN d’Owen L. sur le corps de Louise.

Dans la matinale de France Inter, bafouant le principe judiciaire de la présomption d’innocence, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a expliqué ce mercredi penser «que le coupable a été arrêté». Près d’une heure plus tard, le parquet d’Evry annonçait qu’Owen L. était passé aux aveux.

Plus d’informations à venir…

Libération

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